samedi 3 décembre 2011

Deux trois choses sur Rushmore de Wes Anderson

 Magnifique cette réalité intensifiée (et salingerienne) possible dès lors qu'elle ne concerne qu'un petit noyau qui consent à se faire capturer par la réalité affolée d'un jeune garçon de 15 ans. Peu importe l'âge, chaque personnage peut traiter un plus jeune comme un grand ami, un grand rival, un grand amour. Le film ne parle que de cela : du respect des forces vives de l'innocence, du génie de la jeunesse pour qui une émotion, un sentiment, une idée, n'ont de snes et d'intérêt que lorsqu'ils sont portés à leur paroxysme.
Quand elle ne veut pas admirer ou sceller des amitiés, elle veut se déchirer, sans autre mélange.
A aucun moment, ni même à la fin, Max ne revient de quelque chose. Eprouver le monde n'est pas pour lui une occasion d'humilité, il n'apprend précisément rien sinon à persister, dans la pièce de théâtre à venir, dans son amour pour sa prof.



 

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