Magnifique cette réalité intensifiée (et
salingerienne) possible dès lors qu'elle ne concerne qu'un petit noyau
qui consent à se faire capturer par la réalité affolée d'un jeune garçon
de 15 ans. Peu importe l'âge, chaque personnage peut traiter un plus
jeune comme un grand ami, un grand rival, un grand amour. Le film ne
parle que de cela : du respect des forces vives de l'innocence, du génie de la jeunesse pour qui une émotion, un sentiment, une idée, n'ont de snes et d'intérêt que lorsqu'ils sont portés à leur paroxysme.
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